C’est initialement pour satisfaire mon appétit scientifique que je me suis lancé en médecine et me suis ensuite orienté vers l’ORL et son côté chirurgical. L’ORL utilisait déjà à l’époque des voies d’abord chirurgicales que l’on qualifie actuellement dans les autres spécialités de minimales invasives, en recourant à l’utilisation du microscope et de l’endoscope.
Examiner, diagnostiquer, opérer avec une vision agrandie et précise tout en évitant de larges cicatrices me fascinaient. Le souci du respect de l’intégrité physique m’a rapidement orienté vers la chirurgie plastique de la face, aussi bien reconstructrice qu’esthétique. En outre, durant mes gardes en tant que chef de clinique j’ai aussi été confronté à de nombreux cas de traumatologie et nourrissais ce même but de minimiser les dommages aux tissus.
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D’autre part, c’est tout particulièrement dans le cadre d’une formation spécifique de plusieurs mois des troubles de la voix et du langage, souvent à forte composante psychologique, que j’ai développé ou aiguisé mon sens de l’empathie envers mes patients. Ecouter son patient, comprendre ses peurs, le rassurer, le guider, mais aussi le responsabiliser, l’impliquer dans son traitement, … me semblent constituer des ingrédients essentiels à une bonne relation avec celui-ci. J’essaie de rencontrer l’appréhension du patient avant une opération en essayant d’expliquer au mieux, souvent de manière simple et imagée, l’intervention que je propose. La relation de confiance est primordiale car aucune intervention n’est sans risque. La collaboration du patient a également toute son importance.